Vendredi 11 juin : Le Fahrenheit ý Issy les Moulineaux avec Garage Lopez, G-String, Clignancourt et In Massey-Ferguson Memoriam
Samedi 12 juin : Bar le NapolÈon ý Tours avec Haymarket
Dimanche 13 juin : Ch’teaubriand avec Marc'o

ZÈric alias Mr PopocheUne bonne soirÈe et un bon concert, voilý comment on pourrait rÈsumer ce vendredi soir au Fahrenheit. Mais dÈtaillons un peu plus. ArrivÈe en ordre dispersÈ et balance rapide gr’ce au toujours aussi excellent Ben Lopez et Áa nous laisse de le temps de taper la discute avec les potes prÈsents. C'Ètait la derniËre soirÈe du Fahrenheit, les bÈnÈvoles en avaient profitÈ pour vider les placards et dÈcorer la salle du bar avec les affiches de nombreux groupes (Sheriff, Rats, Cadavres, ZÈro de conduite, WDC, GarÁons bouchers, Dogs, Blessed Virgins et bien d'autres) retraÁant 20 ans de concert dans cette salle dÈsormais mythique. Mais c'Ètait aussi la soirÈe pour fÍter la naissance de notre nouvel album "Back in eul' Berry", alors on a aussi mis des affiches ý nous un peu partout ! Y'a pas de raison ! Pour ces 2 occasions, la quasi-totalitÈ de la Jet Set parisiano-punkoÔde s'est dÈplacÈe : producteurs en costume, gloires vivantes de l'Alternatif, musiciens amateurs et public professionnel. Plein de tÍtes connues mais aussi heureusement un peu de jeunesse. Quant au concert, Áa a commencÈ avec Clignancourt qui n'est pas un dresseur de puces, comme je le croyais, mais de la chanson ý textes (mais qu'est-ce que la chanson sans texte, me direz-vous ?) et comme je n'ai pas vu, je n'en parlerais pas, au risque de me faire retirer ma carte de presse. Ensuite, il y a eu G-String, du punk ý contrebasse en trio qui arrache bien. Ca rock, Áa bouge, Áa sue, Áa gueule, Áa joue bien et ils terminent avec une reprise des Dwarves pour exciter un peu le Garage Lopez. Justement, les Lopez. Alors lý, c'est de pire en pire. Maintenant, il leur suffit G Stringd'arriver sur scËne le zob ý l'air, des chemises de la savane genre Saga Africa et des lunettes en plastoc faÁon Elvis in 70's, pour dÈclencher l'hystÈrie du public. Heureusement qu'ils venaient de t’ter un peu de la vraie vie d'ouvrier juste avant de venir, sinon, c'Ètait un coup ý choper la grosse teub … euh, la grosse tÍte. Mais il va falloir qu'on les surveille quand mÍme. Sinon, ils ont balancÈ un show dans ta face comme d'hab' avec assez peu de bla-bla et ils ont fini avec des reprises ultra speedÈes de groupes ayant fait les heures de gloire du Fahrenheit : Oberkampf, Wampas, Sheriff et Parabellum. Du tout bon. On pris la place dans la fournaise pour un show exceptionnel des Brigitte Bop All Stars et on est bien content de l'avoir fait. Je m'explique. On a fait une premiËre moitiÈ de set classique et puis ce fut un dÈfilÈ de stars, en l'occurrence, les potes qui Ètaient venus participÈs ý l'enregistrement de l'album : Mister VÈrole himself pour Ce siËcle aura ta peau et un White riot un peu speed pour lui. Bruno et Brian Lopez venu chanter la reprise d'Ouvrier (tellement bien qu'on l'a fait 2 fois) et faire les cons sur Anarchy in eul' Berry. Et en rappel, Till de Guerilla Poubelle venu Bop + VÈrole on stagenous prÍter voix forte pour le medley Ludwig von 88 (Karim von 88 ayant dÈclinÈ l'invitation. Il a dÈcidÈ de quitter les sun-lights des sentiers de la gloire pour devenir combattant de l'ombre. C'est son choix et on le respecte, mÍme si on l'a tannÈ toute la soirÈe pour qu'il vienne !). A noter que le medley a ÈtÈ rallongÈ ce soir-lý d'un nouveau morceau : Salman's not dead. Et on s'est tous achevÈ sur des versions des "Maudits du rock" et de notre "Moi, demain" plus punks que jamais avec un Richard toujours ExcitÈ et des Lopez toujours … Lopez. AprËs Áa, on a tentÈ de reprendre notre respiration et les Massey Ferguson Memorial sont venus jouer les invitÈs surprises pour clÙturer la soirÈe avec un country punk du meilleur gošt. Le reste de la soirÈe, dÈjý bien avancÈe (comme de nombreux participants) fšt trËs classiquement consacrÈe aux bavardages de circonstances, remballage et retour au bercail. Une fin de nuit plus ou moins at home (sauf pour Yann qui a dormi au bord de l'autoroute) au milieu de ce "back in eul' Berry Safe European Tour", Áa fait du bien. En effet, ce n'est que samedi vers 16 H 30 qu'on s'est retrouvÈ, direction Bop + richard ExcitÈTours. Voyage sans encombre, arrivÈe dans les temps, balance rapide. Le concert est organisÈ par l'association Apache, des anarcho punkeuses sympas et efficaces. Malheureusement, aprËs des difficultÈs avec la municipalitÈ gauche plurielle et petits fours de Tours, elles n'ont plus d'autre choix pour les concerts que de squatter une cave de bar en bord de Loire. C'est pas grave, on s'est bien amusÈ quand mÍme ! On a jouÈ avec Haymarket, un groupe de … rock de Nantes. Je ne saurais pas trop dÈfinir leur musique. Le chanteur des dAHU gAROU m'a dit que Áa ressemblait aux Valseuses, un groupe de par chez eux. Je le crois sur parole. Car oui, on avait 2 dAHU gAROU ý Tours. En fait, ils sont montÈs pour le concert du Fahrenheit et comme ils ne supportait plus leur hÙte parisien, ils ont dÈcidÈ de venir passer la soirÈe avec nous. Du coup, on a pu Ècouter le live de la veille dans leur bagnole pendant que mes copains Charlesme cherchaient pour aller faire du bruit. Ben oui, parce que leur hÙte parisien n'Ètait autre que ze faÔmousse Ab' Fab, qui a enregistrÈ le concert du Fahrenheit pour le passer ý la radio. Elle est pas belle la vie ? Mais je m'Ègare et pas seulement d'Austerlitz (Copyright P. Desproges). A ce propos, vous ai-je dit que le bar tourangeau s'appelait le NapolÈon ? Etonnant, non ? Bon, o˜ en Ètais-je ? Ha oui, mes copains ont fini par me retrouver et on est allÈ faire du bruit. Il y avait un grosse trentaine de personnes, dont nos amis toulousains prÈcitÈs, VÈro, notre ancienne chanteuse et 2 Sens Interdit qui avaient aussi dÈcidÈ de venir s'aÈrer les mÈninges ý la campagne et de faire du camping sur le parking du NapolÈon. Et nous ? Et bien comme d'hab', on a fait les cons, on a gueulÈ, on a fait du "Guignol chante le rock". Cette fois-ci, ce sont les dAHUS et les Sens Interdit qui sont venus jouer les guests sur la reprise des Rats et sur Julien Lepers aussi je crois. Et le medley de LV88 s'est vu encore grossir avec New Orleans et Twist ý Saint Tropez. On a failli dÈraper comme ý Vierzon l'autre jour (genre " je joue tous mes morceaux et je m'arrÍte jamais") car Yann et moi on Ètait chaud comme la braise, mais les autres Ètaient soit fatiguÈs, soit responsables (je vote pour la 1Ëre solution) et ont su calmer nos ardeurs. AprËs Áa, on s'est fini au rouge du Sud sur la parking, bises ý tous et au dodo chez Sarah Apache/Fœtus Party. Le lendemain, aprËs un bon petit dËj' et aprËs avoir rÈcupÈrer le matos au rade, on a repris le Vito pour 2 H 30 de chaleur moite jusqu'ý Ch’teaubriand. Aujourd'hui, on innove : c'est FÍte ý la ferme d'antan. On joue le soir et dans l'aprËs-midi, il y a des indiens, un mexicain, du jazz manouche, des cascadeurs et des cavaliers cracheurs de feu. Charles + dAHUS + Sens interdiAvec Yann, on profite du beau temps pour infliger ý Papy et Junior (alias Gob et Lolux) une dÈfaite cuisante et retentissante ý la pÈtanque. Pendant ce temps-lý, pour ceux que Áa intÈresse, Charles dormait. On rejoint ensuite notre ami Marc'o qui a dÈjý montÈ scËne et sono et descendu 4 biËres. On retrouve aussi quelques uns des skins les plus sympas de la terre, les habituÈs de nos visites dans le coin. A peine le temps de descendre un coup de punch avec JoÎl from la Boulaie (c'est lui qui nous a fait venir dans ce traquenard) et quelques organisateurs fatiguÈs qui nous apprennent que la veille, les indiens se sont fritÈs sÈvËre avec les moins fins des autochtones. Ca promet. On installe ensuite le matos et on fait une balance rapide entre 2 godets, puis on file se rassasier de charcutaille et de carottes r’pÈes. Comme le temps passe, Marco attaque tout seul avec sa gratte et balance ses chansons pleines de (bons) mots pour la cinquantaine de survivants et 3-4 gamins qui font des galipettes. Tout ý l'heure, le pogo les calmera ! L'ambiance dÈcontractÈe, la douceur angevine et la voix rauque de Indians on the roadMarc'o nous renvoie des saveurs de la Boulaie et on aime Áa. Ca nous permet d'attaquer ce 3Ëme concert avec entrain et bonne humeur. Le public se resserre, les amplis sont chauds et avec Charles, on rigole. Sans trop savoir pourquoi, juste parce qu'on est content d'Ítre lý, ý faire du rock en pleine campagne au lieu d'Ítre scotchÈ devant Capital, ý penser que demain, il va falloir aller bosser. Le public aussi est chaud, alors tout ce passe bien. Les conneries fusent toujours naturellement et on enchaÓne pas trop mal. La reprise des Zab passe bien aussi. On a juste subi une attaque de B 52 : 100 kilos de chair humaine alcoolisÈ qui se sont ÈcrasÈs au pied de Yann. Il a eu du mal ý se relever mais il a fini par rÈussir. Plus tard dans la soirÈe, il a recommencÈ mais avec sa tÍte contre la pare-choc du Vito et il a mis encore plus de temps ý se relever. Enfin, pour finir cette soirÈe, Marc'o (ý la basse) et son pote Le Luc (ý la gratte sËche) ont embauchÈ Lolux pour faire des reprises de chansons franÁaises : Renaud, Capdevielle, Higelin, Gainsbourg, Mano Negra, JonialidÈ, Vian, Eddy Mitchell etc, etc, etc, etc … Je ne sais mÍme pas ý quelle lolux et Le Lucheure ils ont arrÍtÈ parce que vers 3 heures, on a dÈmontÈ la batterie de Lolux pendant qu'il jouait pour pouvoir ranger le matos dans le camion et essayer d'aller dormir quelques heures dans un mobile home. Tout ce que je sais, c'est qu'ý 7 heures et demi du mat', ils n'Ètaient plus lý et que Lolux, qui avait pourtant passÈ la fin de nuit avec, n'Ètait pas en Ètat de nous la raconter. On l'a donc charger tant bien que mal dans le Vito et on est rentrÈ chez nous. Retour calme, vous vous en doutez. Au boulot ý 14 H. Et maintenant, on est vendredi, il est 17 H, je commence ý me remettre, je finis, non sans mal mon compte-rendu et demain … on remet Áa !!! Vive le rock !!!
+ DE PHOTOS DU FAHRENHEIT par Nikros Troudbit
Surprise : le week-end de Lolux !

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Retours aux concerts de 2004